M-OH + HO-M → M-O-M (minéral) + H-OH (eau)
La nature de M peut être extrêmement variable. Par exemple si M représente un atome de silicium (Si), d'aluminium (Al) ou de magnésium (Mg), on a affaire à de l'eau magmatique. Il s'agit d'une eau qui est équilibre avec le magma et se trouve relâchée dans l'atmosphère lors d'une éruption volcanique. Cette eau est à l'origine des fluides hydrothermaux générés lors de la cristallisation du magma ou lors de la solidification de la croûte terrestre:
Des quantités énormes d'eau, de la taille d'un océan entier, peuvent donc exister ainsi exister sous nos pieds.
Mais M peut aussi représenter un radical organique, auquel cas on obtiendra un polymère organique ou biologique:
C-OH + HO-C → C-O-C (sucre) + H-OH (eau)
C(O)-OH + HO-C → CO-O-C (ester, phospholipide) + H-OH (eau)
C(O)-OH + H2N-C → CO-NH-C (amide, protéine) + H-OH (eau)
C(O)-OH + H2N-C → CO-NH-C (amide, protéine) + H-OH (eau)
P-OH + OH-C → P-O-C (acide nucléique) + H-OH (eau)
P-OH + OH-P → P-O-P (polyphosphate, ATP) + H-OH (eau)
Pour la matière biologique, on utilise plutôt le terme «eau métabolique» plutôt qu'eau juvénile. De manière approximative, on peut dire que l'absorption de 100 grammes de protéines produit 41 g d'eau, que 100 grammes de graisses produisent 107 grammes d'eau, tandis que 100 grammes de carbohydrates produisent 60 grammes d'eau [1].
Références
[1] S. D. Morrisson, «A method for the calculation of metabolic water», J. Physiol., 122 (1953) 399-402
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