vendredi 7 mars 2014

Rayons X et rayons cathodiques

En 1870, le physicien et chimiste anglais William Crookes s’intéresse aux rayons cathodiques émis par des tubes où l’on a réalisé un vide poussé et qui sont munis de deux électrodes métalliques auxquelles on applique un fort potentiel électrique.



Crookes découvre que ces rayons provoquent des phénomènes de phosphorescence sur les objets qui sont irradiés. Le soir du 8 novembre 1895 le physicien allemand Wilhelm Röntgen observe qu''à la décharge d''un tube de Crookes, complètement enrobé de carton noir, scellé pour en exclure toute lumière et ceci dans une chambre noire, un carton couvert d''un côté de platinocyanure de baryum devient fluorescent lorsqu''il est frappé par les rayons émis du tube, et ce jusqu''à une distance de deux mètres. Lors d''expériences subséquentes, il place divers objets entre une plaque photographique et la source de rayonnement et il se rend compte qu''ils ont une transparence variable. Il expérimente ensuite avec la main de son épouse placée sur le parcours des rayons. Au développement, il s''aperçoit que l''image est en fait l''ombre des os de la main de son épouse, son alliance y étant visible. Les os sont entourés d''une pénombre qui représente la chair de la main, la chair est donc plus perméable aux rayons. À la suite d''autres expériences, Röntgen constate que les nouveaux rayons sont produits par l''impact des rayons cathodiques sur un objet matériel. Parce que leur nature est encore inconnue, il leur donne le nom de rayons X. Plus tard, Max von Laue et ses étudiants démontreront qu''ils sont de nature électromagnétique, tout comme la lumière, et diffèrent seulement par une plus haute fréquence ou une longueur d''onde extrêmement courte voisine de 0,1 nm, soit un dixième de milliardième de mètre...

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